AKT

bijoux anti-violence

 

 

Créer des bijoux à partir d’armes détruites pour qu’ils deviennent des symboles de non-violence : c’est l’idée de François Ghys, quadra, marié, père de 3 enfants et une marque en gestation qui se nomme AKT. Engagé ? AKT résonne comme une exclamation et une envie d’agir. Audacieux ? La marque de bijoux de niche s’installe à Seynod plutôt qu’à Paris. Remarquable ? Directeur du centre de tri postal de Haute-Savoie, François Ghys fait un saut dans l’inconnu pour aborder une aventure entrepreneuriale qui vise la France, l’Europe, les USA et le Japon. « J’ai toujours été fasciné par les objets de belle facture qui racontent des histoires, du bouchon de radiateur des automobiles Voisin aux statuettes en bronze. AKT, c’est la réalisation d’un rêve d’enfant dans un environnement porteur. En arrivant à Annecy, j’ai été impressionné par l’esprit d’entreprise qu’il y avait dans la région. Les gens sont très actifs. Un an plus tard, j’intégrais le CJD et fréquentais des chefs d'entreprises haut-savoyards. J’ai appris qu’un rêve peut s'orchestrer et devenir économiquement viable. Il n’y avait plus qu’à oser ! »

AKT, comment cela marche ?

La marque collecte des armes légères détruites, Kalachnikov ou autres, auprès de la Fondation Suisse de Déminage. Le métal est convoyé et transformé dans les laboratoires de matériaux de Cluny et Lyon pour une mise aux normes de l’industrie du bijou. Le métal « antiallergique » obtenu est alors façonné en Ardèche dans un atelier artisanal de fabrication à la cire perdue. Delphine Nardin signe la première collection de bijoux. La créatrice a travaillé pour Christofle et Chanel. Pour AKT, elle dessine une ligne animale, très matièrée, inspirée de la carapace protectrice.

Prix annoncés : de 150 € pour les pièces les plus simples à 600 € pour les plus sophistiquées,

les bijoux restent abordables

Derrière le processus de fabrication, une philosophie s’affirme. Celle du pas à pas, sans prétention ni arrogance, et des petites échelles qui permettent de contrôler la qualité du produit et son sens. La marque reversera un pourcentage de son chiffre d’affaires – 13000 € en 2014 - à des ONG de terrain qui luttent contre la violence. Le message est là, il ne demande qu’à être mis en œuvre. Aujourd’hui, la petite SARL crée en 2012 pour la recherche et le développement du produit change de statut pour devenir une SAS prête à conquérir les marchés.

Crowd founding

Dernière étape avant la concrétisation du rêve : AKT lance un appel de fond sur la plateforme de financement participatif, Indiegogo pour financer la 1re collection. À vous de jouer ! Rendez-vous en ligne, vous découvrirez une vidéo réalisée par Franck Blanes et Amélie Poulain, installés dans la pépinière CITIA et les photos des premiers bijoux. Vous pouvez contribuer au projet pour la somme de 10 € minimum, à partir de 25 € vous recevrez un sac portant le sceau de la marque, à 50 € un carnet de dessin, etc.…
Carine Bel

REPÈRES

article paru le 20.10.2013
surle Dauphiné Libére édition 74 D

AKT

Janvier 2012 : création de la SARL. Objectif : recherche et développement du produit
Juin 2013 : création de la marque AKT
Octobre 2013 : création de SAS en cours avec entrée au capital de 3 investisseurs 19 octobre 2013 : lancement du financement participatif sur le site www.indiegogo.com - campagne de 40 jours à hauteur de 20 000 €. Objectif : financement de la première collection 100 pièces. Don à partir de 10 €, contrepartie à partir de 25 €.
Perspective : embauche de 3 à 4 personnes pour gérer la marque.
Financement participatif en ligne : www.indiegogo.com tapez « AKT » dans le moteur de recherche.

QUI EST FRANCOIS GHYS ?

Né à Lille, le 5 février 1967, vit à Seynod
Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Grenoble
Marié, 3 enfants de 10, 13 et 16 ans.
Vice-président du CJD d’Annecy- Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise

1993 :entame une carrière de cadre dirigeant à La Poste. Intègre l’équipe de communication de la direction régionale de Marseille. Puis, directeur des ressources humaines pour les 5 premiers arrondissements de Marseille, chef d’établissement dans le Vaucluse, directeur de secteur dans l’Hérault
2006 : mutation à Annecy, directeur du centre de tri départemental de la Haute-Savoie – 250 personnes
2007 : membre du CJD, Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise
2010 :François Ghys commence à travailler sur le concept AKT, soutenu par sa famille.

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